Les historiens affirment que chaque époque possède un esprit ou un climat culturel qui lui est propre et qui la distingue des autres.
Pour les amateurs de Marantz, les années 70 forment l'une des décennies les plus importantes de notre héritage, et non sans raison : de l’ innovation sans relâche et une volonté de repousser sans cesse les limites.
Prenez par exemple la fin des années 70. À une époque où les excès de velours et de polyester forment le décor des disques vinyles et des magnétophones – les seules options pour tout audiophile digne de ce nom –, une équipe inspirée de designers et d'ingénieurs tombe cravate et veste de Tergal pour concevoir une platine à entraînement direct suffisamment moderne pour défier les leaders du marché et le Zeitgeist de la décennie.
Le résultat ? Le magistral modèle TT1000 de Marantz.
Présentés au Japon à l'automne 1979 lors de plusieurs salons professionnels, les prototypes de la platine ont rapidement retenu l'attention du public.
Alors que le plastique régnait en maître, le modèle TT1000 présentait un design en verre qui le distinguait sur la scène mondiale. Le verre épais, une liste de caractéristiques bien pensées et des performances audio supérieures allaient bientôt valoir à cette platine une place de choix dans le cœur des collectionneurs audiophiles et autres amateurs de design.
Qualifiée par un critique de « quintessence de l'excellence japonaise », la platine repose sur un lourd châssis de 38 mm d'épaisseur composé de deux plaques de verre de 15 mm prenant en sandwich une couche intermédiaire en alliage d'aluminium de 8 mm.